Affichage des articles dont le libellé est KAFKA Franz. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est KAFKA Franz. Afficher tous les articles

26 sept. 2021

 



[1a]

L'avion à Brescia.
Par Franz Kafka (Prague).
traduction automatique


Nous sommes arrivés. Devant l'aérodrome il y a encore une grande place avec des maisons en bois suspectes, pour lesquelles on se serait attendu à d'autres labels que : Garage, Grand Buffet International etc. D'immenses mendiants, engraissés dans leurs charrettes, tendent les bras sur notre passage, on est tenté de sauter par-dessus à la hâte. Nous rattrapons beaucoup de gens et sommes rattrapés par beaucoup. Nous regardons en l'air, c'est de cela qu'il s'agit. Dieu merci, personne ne vole encore ! On ne se dérobe pas et pourtant on ne se fait pas écraser. La cavalerie italienne bondit entre et derrière les mille chariots et vers eux. L'ordre et les accidents semblent également impossibles.

Arrivés à Brescia, tard dans la soirée, nous voulions nous rendre dans une certaine ruelle que nous pensions être assez éloignée. Un cocher demande 3 lires, nous en offrons deux. Le cocher s'abstient de conduire et ce n'est que par amitié qu'il nous décrit la distance carrément horrible de cette ruelle. Nous commençons à avoir honte de notre offre. Bon, 3 lires. Nous montons, trois tours de voiture par de courtes ruelles, nous sommes là où nous voulions aller. Otto, plus énergique que les deux autres, explique que bien sûr il ne lui vient pas à l'esprit de donner 3 lires pour le voyage, qui a duré une minute. Une lire est plus que suffisant. Il y a une lire. Il fait déjà nuit, l'allée est vide, le cocher est fort. Il entre immédiatement dans un zèle comme si la dispute durait 1b ]déjà une heure : quoi ? - C'est une fraude. - Qu'est-ce que tu penses? - 3 lires sont convenus, 3 lires doivent être payés, il y a 3 lires ou nous serions étonnés. Otto : « Le tarif ou le gardien ! » Tarif ? Il n'y a pas de tarif. - Où y aurait-il un tarif pour ça ! - C'était un accord pour un voyage de nuit, mais si on lui donne 2 lires, il nous laissera partir. Otto prend peur : " Le tarif ou le gardien ! " Encore des cris et des recherches, puis un tarif est sorti sur lequel on ne voit que de la saleté. Nous sommes donc d'accord sur 1 lire 50 et le cocher s'engage dans l'étroite ruelle, dans laquelle il ne peut pas se tourner, non seulement en colère, mais aussi mélancolique, me semble-t-il. Car notre comportement n'était malheureusement pas le bon ; Ce n'est pas ainsi qu'on se présente en Italie, c'est peut-être juste ailleurs, mais pas ici. Eh bien, qui y pense vite ! Il n'y a rien à redire, on ne peut pas devenir italien en une petite semaine de vol.

Mais le repentir ne doit pas gâcher notre joie sur l'aérodrome, cela ne ferait que nous donner un nouveau repentir, et nous sautons dans l'aérodrome plus que nous ne marchons dans cet enthousiasme de tous les joints, qui soudain, l'un après l'autre, nous saisit soudain sous ce soleil ici.

Nous passons devant les hangars qui se dressent rideaux tirés comme des scènes fermées de comédiens errants. Sur leurs pignons figurent les noms des aviateurs dont ils cachent les appareils, au-dessus d'eux le drapeau tricolore de leur patrie. On lit les noms de Cobianchi, Cagno, Calderara, Rougier, Curtiss, Moncher (un Tridentin, porte les couleurs italiennes, il leur fait plus confiance 1c ] qu'à nos) Anzani, aviateurs du Club de Rome. Et Blériot ? nous demandons. Blériot auquel on pensait depuis le début, où est Blériot ?

Dans l'espace clos devant son hangar, Rougier, un petit personnage au nez bien visible, se promène en manches de chemise. Il est dans une activité extrême, quelque peu floue, il jette les bras avec ses mains fortement mobiles, se sent partout en marchant, envoie ses ouvriers derrière le rideau du hangar, les rappelle, rentre en lui, pousse tout le monde devant lui , tandis qu'à part sa femme en robe blanche moulante, un petit chapeau noir bien enfoncé dans ses cheveux, ses jambes écartées doucement dans une jupe courte, regardant dans la chaleur vide, une femme d'affaires avec tous les soucis des affaires sur sa petite tête.

Curtiss est assis tout seul devant le hangar voisin. Son appareil est visible à travers les rideaux légèrement aérés ; il est plus grand qu'on ne le dit. Alors que nous passons, Curtiss tient le New York Herald devant lui et lit une ligne en haut d'une page ; au bout d'une demi-heure on repasse, ça s'arrête au milieu de ce côté ; à nouveau après une demi-heure, il a terminé avec la page et en commence une nouvelle. Apparemment, il ne veut pas voler aujourd'hui.

Nous nous tournons et voyons le large champ. Il est si grand que tout semble désert : le poteau cible à proximité, le mât de signalisation au loin, la catapulte de lancement quelque part à droite, une voiture de comité qui décrit un arc à travers le champ avec un drapeau jaune tendu dans le vent , s'arrête dans sa propre poussière et roule à nouveau.

Une friche artificielle a été aménagée ici 2a ]dans un pays presque tropical, et la haute noblesse de l'Italie, des dames brillantes de Paris et tous les autres milliers sont ici ensemble pour regarder pendant de nombreuses heures avec des yeux plissés dans cette friche ensoleillée. Il n'y a rien sur ce site qui apporterait autrement de la variété aux terrains de sport. Les jolies haies des courses de chevaux, les dessins blancs des courts de tennis, la pelouse fraîche des matchs de football, les hauts et les bas en pierre des pistes automobiles et cyclables manquent. Deux ou trois fois seulement dans l'après-midi, un train de cavalerie de couleur trottine à travers la plaine. Les pieds des chevaux sont invisibles dans la poussière, la lumière uniforme du soleil ne change que vers la cinquième heure de l'après-midi. Et pour que rien ne perturbe la vue de ce niveau, il n'y a pas non plus de musique, seul le sifflement des masses dans les sièges bon marché tente de satisfaire les besoins de l'oreille et l'impatience. Des stands coûteux qui se dressent derrière nous, cependant, que les gens peuvent se fondre en un avec la plaine vide sans distinction.

Il y a beaucoup de gens qui se tiennent ensemble à un moment donné sur la balustrade en bois. « Comme c'est petit ! », crie un groupe français avec une sorte de soupir. Alors que se passe-t-il? Nous nous frayons un chemin. Mais il y a un petit avion sur le terrain, très proche, avec une vraie couleur jaunâtre, qui se prépare pour le vol. Maintenant on voit aussi le hangar des Blériots, à côté celui de son élève Leblanc, ils sont installés sur le terrain même. Adossé à l'une des deux ailes de l'engin, Blériot se dresse, aussitôt reconnu, et, la tête bien appuyée sur son cou, regarde dans les doigts de ses mécaniciens qui travaillent sur le moteur.

Un ouvrier attrape une aile de la vis pour la tourner, il la déchire, il y a aussi une secousse, on entend quelque chose comme le souffle d'un fort 2b ]Le sommeil de l'homme ; mais la vis ne bouge plus. On essaie à nouveau, on essaie dix fois, parfois la vis s'arrête de la même manière, parfois elle se trahit pour quelques tours. C'est le moteur. Un nouveau travail commence, les téléspectateurs se fatiguent plus que les intéressés. Le moteur est huilé de tous les côtés ; les vis cachées sont desserrées et serrées; un homme court dans le hangar, va chercher une pièce de rechange ; encore une fois, cela ne convient pas ; il se dépêche de rentrer et accroupi sur le sol du hangar, il le travaille avec un marteau entre ses jambes. Blériot change de place avec un mécanicien, le mécanicien avec Leblanc. Bientôt cet homme casse la vis, maintenant celle-là. Mais le moteur est impitoyable, comme un élève qui est toujours aidé, toute la classe lui dit, non, il ne peut pas, encore et encore il se bloque, encore et encore au même endroit il se bloque, échoue. Pendant un moment, Blériot reste immobile sur son siège ; ses six collaborateurs se tiennent autour de lui sans bouger ; tout le monde semble rêver.

Le public peut prendre une profonde inspiration et regarder autour de lui. La jeune Mme Blériot au visage maternel passe avec deux enfants derrière elle. Si son mari ne peut pas voler, elle n'aime pas ça, et s'il vole, elle a peur ; d'ailleurs sa belle robe est un peu trop lourde pour cette température.

La vis est resserrée, peut-être mieux qu'avant, peut-être pas ; le moteur démarre avec du bruit comme si c'était quelqu'un d'autre ; quatre hommes tiennent l'appareil à l'envers et au milieu du calme tout autour la brise de la vis oscillante se déplace en rafales à travers les manteaux de travail de ces hommes. Vous n'entendez pas un mot, seul le bruit de la vis semble commander, huit mains écartent l'appareil 2c ] qui court longuement sur les mottes de terre comme un homme maladroit sur un parquet.

De nombreuses tentatives de ce type sont faites, et toutes se terminent par inadvertance. Chacun fait monter le public dans les airs, sur les fauteuils de paille, sur lesquels on peut se tenir en équilibre les bras tendus et montrer en même temps espoir, peur et joie. Pendant les pauses, cependant, la société de la noblesse italienne se déplace le long des tribunes. On se salue, on se penche, on se reconnaît, on se fait des câlins, on monte et descend les escaliers jusqu'aux tribunes. On se montre la Principessa Laetitia Savoia Bonaparte, la Principessa Borghese, une vieille dame dont le visage est couleur de raisin jaune foncé, la Contessa Morosini. Marcello Borghese est avec toutes les femmes et aucune, il semble avoir un visage compréhensible de loin, mais près de ses joues se referment étrangement sur les coins de sa bouche. Gabriele d'Annunzio, petit et faible, semble danser timidement devant le comte Oldofredi, l'un des messieurs les plus importants du comité. Depuis les tribunes, le fort visage de Puccini avec un nez que l'on pourrait appeler un nez de buveur regarde par-dessus la balustrade .

Mais vous ne voyez ces gens que lorsque vous les cherchez, sinon vous voyez partout les longues dames de la mode d'aujourd'hui qui dévalorisent tout. Ils préfèrent marcher plutôt que s'asseoir, ils ne s'assoient pas bien dans leurs vêtements. Tous les visages, voilés en Asie, sont portés dans un léger crépuscule. La robe, ample sur le haut du corps, fait paraître toute la figure un peu timide de dos ; quelle impression mélangée et agitée quand de telles dames semblent timides ! Le corsage est bas, difficile à saisir; la taille semble plus large que d'habitude car tout est étroit ; ces femmes veulent être étreintes plus profondément.

3a ]C'était seulement l'appareil de Leblanc qui avait été montré jusqu'ici. Mais voici maintenant l'appareil avec lequel Blériot a survolé le canal ; personne ne l'a dit, tout le monde le sait. Une longue pause et Blériot est en l'air, vous pouvez voir son torse droit au-dessus des ailes, ses jambes s'enfonçant profondément dans le cadre de la machinerie. Le soleil a décliné et sous la verrière des tribunes il illumine les ailes flottantes. Abandonné, tous le regardent, il n'y a de place dans aucun cœur pour un autre. Il vole un peu en rond puis apparaît presque à la verticale au-dessus de nous. Et le cou tendu, tout le monde voit comment le monoplan se balance, se fait saisir par Blériot et même s'élever. Qu'est-ce qui se passe? Ici, à 20 mètres du sol, une personne est enfermée dans un cadre en bois et se défend contre un danger invisible volontairement accepté.

Tout va bien. Le mât de signalisation indique en même temps que le vent est devenu plus favorable et que Curtiss volera au grand prix de Brescia. Donc est-il? A peine t'es-tu entendu, le moteur du Curtiss bruisse, tu regardes à peine, il s'envole loin de nous, survole la plaine qui s'élargit devant lui, jusqu'aux forêts au loin, qui semblent seulement maintenant être en hausse. Son vol passe longtemps au-dessus de ces bois, il disparaît, on regarde les bois, pas lui. Derrière les maisons, Dieu sait où, il sort à la même hauteur qu'autrefois, se précipitant vers nous ; s'il monte, alors les surfaces inférieures du biplan peuvent être vues sombrement penchées ; s'il tombe, les surfaces supérieures brillent au soleil. Il contourne le mât de signalisation et, indifférent au bruit du salut, tourne droit devant lui d'où il vient, 3b ]se sentir seul. Il effectue cinq de ces tours, vole 50 km. En 49 '24" et remporte ainsi le Grand Prix de Brescia, L. 30 000. C'est un exploit parfait, mais un exploit parfait ne s'apprécie pas, un exploit parfait tout le monde dure à la fin Pas de courage semble nécessaire pour pouvoir jouer parfaitement. Et tandis que Curtiss travaille seul là-bas dans les bois tandis que sa femme, qui est bien connue de tous, s'occupe de lui, la foule l'a presque oublié. Partout on ne se plaint que de Calderara ne volera pas (son appareil s'est cassé), que Rougier tripote son avion Voisin depuis deux jours sans le lâcher, que Zodiac, le ballon à gouverner italien, n'est toujours pas venu. croire

Curtiss n'a pas encore terminé son vol, et les moteurs commencent déjà à fonctionner dans trois hangars, comme avec enthousiasme. Le vent et la poussière se rejoignent dans des directions opposées. Deux yeux ne suffisent pas. Vous vous retournez sur votre chaise, vous balancez, vous vous accrochez à quelqu'un, vous demandez pardon, quelqu'un se balance, vous entraîne, vous obtenez des remerciements. Le début de soirée de l'automne italien commence, tout n'est plus clairement visible sur le terrain.

Au moment où Curtiss passe après son vol de victoire, sans avoir l'air un peu souriant, ôte sa casquette, Blériot entame un petit vol circulaire, que tout le monde pensait déjà pouvoir faire ! Vous ne savez pas si vous applaudissez Curtiss ou Blériot ou Rougier, dont la grosse et lourde machine se jette maintenant en l'air. Rougier est assis à ses manettes comme un gentleman à un bureau auquel on accède derrière son dos sur 3c ] une petite échelle. Il grimpe par petits tours, survole Blériot, fait de lui un spectateur et ne cesse de grimper.

Si nous voulons une autre voiture, il est grand temps d'y aller ; beaucoup de gens nous dépassent déjà. Vous savez, ce vol n'est qu'une expérimentation, puisqu'il démarre vers 7h du matin, il n'est plus officiellement enregistré. Sur le parvis de l'aérodrome, les chauffeurs et les domestiques se tiennent debout et désignent Rougier ; devant l'aérodrome les cochers se tiennent sur les nombreux wagons épars et pointent vers Rougier ; trois trains pleins jusqu'au dernier tampon ne bougent pas à cause des rougiers. Nous prenons joyeusement une voiture, le cocher s'accroupit devant nous (il n'y a pas de siège conducteur), et enfin nous sommes redevenus indépendants. Max fait la remarque très correcte que quelque chose de similaire à celui ici à Prague pourrait et devrait être organisé. Il n'est pas nécessaire que ce soit une course, dit-il, Même ainsi, cela vaudrait la peine, mais inviter un aviateur, ce serait sûrement du gâteau et personne n'aurait à le regretter. Ce serait si simple ; Wright vole désormais à Berlin, Blériot volera bientôt à Vienne, Latham à Berlin. Il suffirait donc de persuader les gens de faire le petit détour. Les deux autres d'entre nous ne répondons rien parce que, d'une part, nous sommes fatigués et, d'autre part, nous n'avons pas d'autre objection. Le chemin tourne et Rougier paraît si haut qu'on croit que sa position ne pourra bientôt être déterminée que par les étoiles, qui sont sur le point de se montrer dans le ciel qui s'assombrit déjà. Nous n'arrêtons pas de nous retourner ; Rougier ne fait que grimper, mais avec nous, nous allons enfin plus loin dans la Campagna. 









[1a]

Die Aeroplane in Brescia.
Von Franz Kafka (Prag).


Wir sind angekommen. Vor dem Aerodrom liegt noch ein großer Platz mit verdächtigen Holzhäuschen, für die wir andere Aufschriften erwartet hätten, als: Garage, Grand Büfett International und so weiter. Ungeheure in ihren Wägelchen fettgewordene Bettler strecken uns ihre Arme in den Weg, man ist in der Eile versucht, über sie zu springen. Wir überholen viele Leute und werden von vielen überholt. Wir schauen in die Luft, um die es sich hier ja handelt. Gott sei Dank, noch fliegt keiner! Wir weichen nicht aus und werden doch nicht überfahren. Zwischen und hinter den Tausend Fuhrwerken und ihnen entgegen hüpft italienische Kavallerie. Ordnung und Unglücksfälle scheinen gleich unmöglich.

Einmal in Brescia spät am Abend wollten wir rasch in eine bestimmte Gasse kommen, die unserer Meinung nach ziemlich weit entfernt war. Ein Kutscher verlangt 3 Lire, wir bieten zwei. Der Kutscher verzichtet auf die Fahrt und nur aus Freundschaft beschreibt er uns die geradezu entsetzliche Entfernung dieser Gasse. Wir fangen an, uns unseres Anbotes zu schämen. Gut, 3 Lire. Wir steigen ein, drei Drehungen des Wagens durch kurze Gassen, wir sind dort, wohin wir wollten. Otto, energischer als wir zwei andern, erklärt, es falle ihm natürlich nicht im geringsten ein, für die Fahrt, die eine Minute gedauert hat, 3 Lire zu geben. Ein Lire sei mehr als genug. Da sei ein Lire. Es ist schon Nacht, das Gäßchen ist leer, der Kutscher ist stark. Er kommt gleich in einen Eifer, als dauere der Streit [1b] schon eine Stunde: Was? – Das sei Betrug. – Was man sich denn denke. – 3 Lire seien vereinbart, 3 Lire müssen gezahlt werden, 3 Lire her oder wir würden staunen. Otto: „Den Tarif oder die Wache!“ Tarif? Da sei kein Tarif. – Wo gäbe es dafür einen Tarif! – Es sei eine Vereinbarung über eine Nachtfahrt gewesen, wenn wir ihm aber 2 Lire geben, so lasse er uns laufen. Otto zum Angst bekommen: „Den Tarif oder die Wache!“ Noch einiges Geschrei und Suchen, dann wird ein Tarif herausgezogen, auf dem nichts zu sehen ist, als Schmutz. Wir einigen uns daher auf 1 Lire 50 und der Kutscher fährt weiter in die enge Gasse, in der er nicht wenden kann, nicht nur wütend, sondern auch wehmütig, wie mir scheinen will. Denn unser Benehmen ist leider nicht das Richtige gewesen; so darf man in Italien nicht auftreten, anderswo mag das recht sein, hier nicht. Nun wer überlegt das in der Eile! Da ist nichts zu beklagen, man kann eben in einer kleinen Flugwoche nicht Italiener werden.

Aber Reue soll uns nicht die Freude auf dem Flugfeld verderben, das gäbe doch nur wieder frische Reue, und wir springen ins Aerodrom mehr als wir gehen in dieser Begeisterung aller Gelenke, die uns, einen nach dem andern, unter dieser Sonne hier plötzlich manchmal erfaßt.

Wir kommen an den Hangars vorüber, die mit ihren zusammengezogenen Vorhängen dastehen, wie geschlossene Bühnen wandernder Komödianten. Auf ihren Giebelfeldern stehn die Namen der Aviatiker, deren Apparate sie verbergen, darüber die Trikolore ihrer Heimat. Wir lesen die Namen Cobianchi, Cagno, Calderara, Rougier, Curtiß, Moncher (ein Tridentiner, der italienische Farben trägt, er vertraut [1c] ihnen mehr, als unsern), Anzani, Klub der römischen Aviatiker. Und Blériot? fragen wir. Blériot, an den wir die ganze Zeit über dachten, wo ist Blériot?

In dem eingezäumten Platz vor seinem Hangar läuft Rougier, ein kleiner Mensch mit auffallender Nase, in Hemdärmeln auf und ab. Er ist in äußerster, etwas unklarer Tätigkeit, er wirft die Arme mit den stark bewegten Händen, betastet sich im Gehen überall, schickt seine Arbeiter hinter den Vorhang des Hangars, ruft sie zurück, geht selbst, alle vor sich drängend, hinein, während abseits seine Frau in engem, weißen Kleid, einen kleinen schwarzen Hut stark ins Haar gepreßt, die Beine im kurzen Rock zart auseinandergestellt, in die leere Hitze schaut, eine Geschäftsfrau mit allen Sorgen des Geschäftes in ihrem kleinen Kopf.

Vor dem benachbarten Hangar sitzt Curtiß ganz allein. Durch die ein wenig gelüfteten Vorhänge ist sein Apparat zu sehen; er ist größer, als man erzählt. Als wir vorüberkommen, hält Curtiß den Newyork Herald in der Höhe vor sich und liest eine Zeile oben auf einer Seite; nach einer halben Stunde kommen wir wieder vorbei, er hält schon in der Mitte dieser Seite; wieder nach einer halben Stunde ist er mit der Seite fertig und fängt eine neue an. Fliegen will er heute offenbar nicht.

Wir wenden uns und sehn das weite Feld. Es ist so groß, daß alles, was sich auf ihm befindet, verlassen scheint: die Zielstange nahe bei uns, der Signalmast in der Ferne, der Startkatapult irgendwo rechts, ein Komiteeautomobil, das mit im Wind gespanntem gelben Fähnchen einen Bogen über das Feld beschreibt, in seinem eigenen Staub stehen bleibt und wieder fährt.

Eine künstliche Einöde ist hier eingerichtet worden [2a] in einem fast tropischen Lande, und der Hochadel Italiens, glänzende Damen aus Paris und alle andern Tausende sind hier beisammen, um viele Stunden mit schmalen Augen in diese sonnige Einöde zu schauen. Nichts ist auf diesem Platz, was sonst auf Sportfeldern Abwechslung bringt. Es fehlen die hübschen Hürden der Pferderennen, die weißen Zeichnungen der Tennisplätze, der frische Rasen der Fußballspiele, das steinerne Auf und Ab der Automobil- und Radrennbahnen. Nur zwei- oder dreimal während des Nachmittags trabt ein Zug färbiger Reiterei quer über die Ebene. Die Füße der Pferde sind unsichtbar im Staub, das gleichmäßige Licht der Sonne ändert sich bis gegen die fünfte Nachmittagsstunde nicht. Und damit nichts im Anblick dieser Ebene störe, fehlt auch jede Musik, nur das Pfeifen der Massen auf den billigen Plätzen sucht die Bedürfnisse des Ohres und der Ungeduld zu erfüllen. Von den teueren Tribünen aus, die hinter uns stehn, mag allerdings jenes Volk mit der leeren Ebene ohne Unterschied in eins zusammenfließen.

An einer Stelle des Holzgeländers stehen viele Leute aneinander. „Wie klein!“ ruft eine französische Gruppe gleichsam seufzend. Was ist denn los? Wir drängen uns durch. Aber da steht ja auf dem Felde, ganz nahe, mit wirklicher gelblicher Farbe ein kleiner Aeroplan, den man zum Fliegen vorbereitet. Nun sehen wir auch den Hangar Blériots, neben ihm den seines Schülers Leblanc, sie sind auf dem Felde selbst aufgebaut. An einen der zwei Flügel des Apparats gelehnt steht, gleich erkannt, Blériot und schaut, den Kopf fest auf dem Halse, seinen Mechanikern in die Finger, wie sie am Motor arbeiten.

Ein Arbeiter faßt den einen Flügel der Schraube um sie anzudrehn, er reißt an ihr, es gibt auch einen Ruck, man hört etwas wie den Atemzug eines starken [2b] Mannes im Schlaf; aber die Schraube rührt sich nicht weiter. Noch einmal wird es versucht, zehnmal wird es versucht, manchmal bleibt die Schraube gleich stehn, manchmal gibt sie sich für ein paar Wendungen her. Es liegt am Motor. Neue Arbeiten fangen an, die Zuschauer ermüden mehr als die nahe Beteiligten. Der Motor wird von allen Seiten geölt; verborgene Schrauben werden gelockert und zugeschnürt; ein Mann lauft ins Hangar, holt ein Ersatzstück; da paßt es wieder nicht; er eilt zurück und hockend auf dem Boden des Hangar bearbeitet er es mit einem Hammer zwischen seinen Beinen. Blériot wechselt den Sitz mit einem Mechaniker, der Mechaniker mit Leblanc. Bald reißt dieser Mann an der Schraube, bald jener. Aber der Motor ist unbarmherzig, wie ein Schüler, dem man immer hilft, die ganze Klasse sagt ihm ein, nein, er kann es nicht, immer wieder bleibt er stecken, immer wieder bei der gleichen Stelle bleibt er stecken, versagt. Ein Weilchen lang sitzt Blériot ganz still in seinem Sitz; seine sechs Mitarbeiter stehn um ihn herum, ohne sich zu rühren; alle scheinen zu träumen.

Die Zuschauer können einmal aufatmen und sich umsehn. Die junge Frau Blériot mit mütterlichem Gesicht kommt vorüber, zwei Kinder hinter ihr. Wenn ihr Mann nicht fliegen kann, ist es ihr nicht recht, und wenn er fliegt, hat sie Angst; überdies ist ihr schönes Kleid ein bißchen zu schwer für diese Temperatur.

Wieder wird die Schraube angedreht, vielleicht besser als früher, vielleicht auch nicht; der Motor kommt mit Lärm in Gang, als sei er ein anderer; vier Männer halten rückwärts den Apparat und inmitten der Windstille ringsherum fährt der Luftzug von der schwingenden Schraube her in Stößen durch die Arbeitsmäntel dieser Männer. Man hört kein Wort, nur der Lärm der Schraube scheint zu kommandieren, acht Hände entlassen den Apparat, [2c] der lange über die Erdschollen hinläuft, wie ein Ungeschickter auf Parkett.

Viele solche Versuche werden gemacht und alle enden unabsichtlich. Jeder treibt das Publikum in die Höhe, auf die Strohsessel hinauf, auf denen man mit ausgestreckten Armen zugleich sich in Balance erhält, zugleich auch Hoffnung, Angst und Freude zeigen kann. In den Pausen aber zieht die Gesellschaft des italienischen Adels die Tribünen entlang. Man begrüßt einander, verneigt sich, erkennt einander wieder, es gibt Umarmungen, man steigt die Treppen zu den Tribünen hinauf und hinab. Man zeigt einander die Principessa Laetitia Savoia Bonaparte, die Principessa Borghese, eine ältliche Dame, deren Gesicht die Farbe dunkelgelber Weintrauben hat, die Contessa Morosini. Marcello Borghese ist bei allen Damen und keiner, er scheint von der Ferne ein verständliches Gesicht zu haben, in der Nähe aber schließen sich seine Wangen über den Mundwinkeln ganz fremd. Gabriele d’Annunzio, klein und schwach, tanzt scheinbar schüchtern vor dem Conte Oldofredi, einem der bedeutendsten Herren des Komitees. Von der Tribüne schaut über das Geländer das starke Gesicht Puccinis mit einer Nase, die man eine Trinkernase nennen könnte.

Aber diese Personen erblickt man nur, wenn man sie sucht, sonst sieht man überall alles entwertend die langen Damen der heutigen Mode. Sie ziehen das Gehen dem Sitzen vor, in ihren Kleidern sitzt es sich nicht gut. Alle Gesichter, asiatisch verschleiert, werden in einer leichten Dämmerung getragen. Das am Oberkörper lose Kleid läßt die ganze Gestalt von rückwärts etwas zaghaft erscheinen; ein wie gemischter, ruheloser Eindruck entsteht, wenn solche Damen zaghaft erscheinen! Das Mieder liegt tief, kaum noch zu fassen; die Taille scheint breiter, als gewöhnlich, weil alles schmal ist; diese Frauen wollen tiefer umarmt sein.

[3a] Es war nur der Apparat Leblancs, der bisher gezeigt wurde. Nun aber kommt der Apparat, mit dem Blériot den Kanal überflogen hat; keiner hat es gesagt, alle wissen es. Eine lange Pause und Blériot ist in der Luft, man sieht seinen geraden Oberkörper über den Flügeln, seine Beine stecken tief als Teil der Maschinerie. Die Sonne hat sich geneigt und unter dem Baldachin der Tribünen durch beleuchtet sie die schwebenden Flügel. Hingegeben sehn alle zu ihm auf, in keinem Herzen ist für einen andern Platz. Er fliegt eine kleine Runde und zeigt sich dann fast senkrecht über uns. Und alles sieht mit gerecktem Hals, wie der Monoplan schwankt, von Blériot gepackt wird und sogar steigt. Was geschieht denn? Hier oben ist 20 M. über der Erde ein Mensch in einem Holzgestell verfangen und wehrt sich gegen eine freiwillig übernommene unsichtbare Gefahr. Wir aber stehn unten ganz zurückgedrängt und wesenlos und sehen diesem Menschen zu.

Alles geht gut vorüber. Der Signalmast zeigt gleichzeitig an, daß der Wind günstiger geworden ist und Curtiß um den großen Preis von Brescia fliegen wird. Also doch? Kaum verständigt man sich darüber, schon rauscht der Motor des Curtiß, kaum sieht man hin, schon fliegt er von uns weg, fliegt über die Ebene, die sich vor ihm vergrößert, zu den Wäldern in der Ferne, die jetzt erst aufzusteigen scheinen. Lange geht sein Flug über jene Wälder, er verschwindet, wir sehen die Wälder an, nicht ihn. Hinter Häusern, Gott weiß wo, kommt er in gleicher Höhe wie früher hervor, jagt gegen uns zu; steigt er, dann sieht man die unteren Flächen des Biplans dunkel sich neigen, sinkt er, dann glänzen die oberen Flächen in der Sonne. Er kommt um den Signalmast herum und wendet, gleichgültig gegen den Lärm der Begrüßung, geradeaus dorthin, von wo er gekommen ist, um nur schnell wieder klein und [3b] einsam zu werden. Er führt fünf solche Runden aus, fliegt 50 Km. in 49' 24" und gewinnt damit den großen Preis von Brescia, L. 30.000. Es ist eine vollkommene Leistung, aber vollkommene Leistungen können nicht gewürdigt werden, vollkommener Leistungen hält sich am Ende jeder für fähig, zu vollkommenen Leistungen scheint kein Mut nötig. Und während Curtiß allein dort über den Wäldern arbeitet, während seine allen bekannte Frau um ihn sich sorgt, hat die Menge fast an ihn vergessen. Überall wird nur darüber geklagt, daß Calderara nicht fliegen wird (sein Apparat ist zerbrochen), daß Rougier schon zwei Tage lang an seinem Voisinflieger herumhantiert, ohne ihn loszulassen, daß Zodiac, der italienische Lenkballon, noch immer nicht gekommen ist. Über Calderaras Unglück laufen so rühmliche Gerüchte um, daß man glauben will, die Liebe der Nation sollte ihn sicherer in die Luft heben, als sein Wrightflieger.

Noch hat Curtiß seinen Flug nicht beendet, und schon fangen wie vor Begeisterung in drei Hangars die Motors zu arbeiten an. Wind und Staub schlägt aus entgegengesetzten Richtungen zusammen. Zwei Augen genügen nicht. Man dreht sich auf seinem Sessel, schwankt, hält sich an irgendjemandem fest, bittet um Verzeihung, irgend jemand schwankt, reißt einen mit, man bekommt Dank. Der frühe Abend des italienischen Herbstes beginnt, auf dem Felde ist nicht mehr alles deutlich zu sehen.

Gerade als Curtiß nach seinem Siegesflug vorüberkommt, ohne herzuschauen ein bißchen lächelnd die Mütze abnimmt, fängt Blériot einen kleinen Kreisflug an, den ihm alle schon vorher zutrauen! Man weiß nicht, ob man Curtiß applaudiert oder Blériot oder schon Rougier, dessen großer schwerer Apparat sich jetzt in die Luft wirft. Rougier sitzt an seinen Hebeln wie ein Herr an einem Schreibtisch, zu dem man hinter seinem Rücken auf [3c] einer kleinen Leiter kommen kann. Er steigt in kleinen Runden, überfliegt Blériot, macht ihn zum Zuschauer und hört nicht auf zu steigen.

Wenn wir noch einen Wagen bekommen wollen, ist es höchste Zeit wegzugehen; viele Leute drängen schon an uns vorüber. Man weiß ja, dieser Flug ist nur ein Experiment, da es schon gegen 7 Uhr geht, wird er nicht mehr offiziell registriert. In dem Vorhof des Aerodroms stehen die Chauffeure und Diener auf ihren Sitzen und zeigen auf Rougier; vor dem Aerodrom stehen die Kutscher auf den verstreuten vielen Wagen und zeigen auf Rougier; drei Züge voll bis zum letzten Puffer rühren sich nicht wegen Rougiers. Wir bekommen glücklich einen Wagen, der Kutscher hockt sich vor uns nieder (einen Kutschbock gibt es nicht), und endlich wieder selbständige Existenzen geworden fahren wir los. Max macht die sehr richtige Bemerkung, daß man etwas ähnliches wie hier auch in Prag veranstalten könnte und sollte. Es müßte ja kein Wettfliegen sein, meint er, trotzdem auch das sich lohnen würde, aber einen Aviatiker einladen, das wäre doch sicher eine Leichtigkeit und kein Beteiligter würde es zu bereuen haben. Die Sache wäre ja so einfach; jetzt fliegt Wright in Berlin, nächstens wird Blériot in Wien fliegen, Latham in Berlin. Man müßte also die Leute nur zu dem kleinen Umweg überreden. Wir zwei andern antworten nichts, da wir erstens müde sind und zweitens auch sonst nichts einzuwenden hätten. Der Weg dreht sich und Rougier erscheint so hoch, daß man glaubt, seine Lage könne bald nur nach den Sternen bestimmt werden, die sich gleich auf dem Himmel zeigen werden, der sich schon dunkel verfärbt. Wir hören nicht auf, uns umzudrehen; gerade steigt noch Rougier, mit uns aber geht es endgültig tiefer in die Campagna.

21 mai 2018






                   FRANZ KAFKA

                   BETRACHTUNG



Für M. B.  

                  
             




Kinder auf der Landstraße


Ich hörte die Wagen an dem Gartengitter vorüberfahren, manchmal sah ich
sie auch durch die schwach bewegten Lücken im Laub. Wie krachte in dem
heißen Sommer das Holz in ihren Speichen und Deichseln! Arbeiter kamen
von den Feldern und lachten, daß es eine Schande war.

Ich saß auf unserer kleinen Schaukel, ich ruhte mich gerade aus zwischen
den Bäumen im Garten meiner Eltern.

Vor dem Gitter hörte es nicht auf. Kinder im Laufschritt waren im
Augenblick vorüber; Getreidewagen mit Männern und Frauen auf den Garben
und rings herum verdunkelten die Blumenbeete; gegen Abend sah ich einen
Herrn mit einem Stock langsam spazieren gehn und paar Mädchen, die Arm
in Arm ihm entgegenkamen, traten grüßend ins seitliche Gras.

Dann flogen Vögel wie sprühend auf, ich folgte ihnen mit den Blicken,
sah, wie sie in einem Atemzug stiegen, bis ich nicht mehr glaubte, daß
sie stiegen, sondern daß ich falle, und fest mich an den Seilen haltend
aus Schwäche ein wenig zu schaukeln anfing. Bald schaukelte ich stärker,
als die Luft schon kühler wehte und statt der fliegenden Vögel zitternde
Sterne erschienen.

Bei Kerzenlicht bekam ich mein Nachtmahl. Oft hatte ich beide Arme auf
der Holzplatte und, schon müde, biß ich in mein Butterbrot. Die stark
durchbrochenen Vorhänge bauschten sich im warmen Wind, und manchmal
hielt sie einer, der draußen vorüberging, mit seinen Händen fest, wenn
er mich besser sehen und mit mir reden wollte. Meistens verlöschte die
Kerze bald und in dem dunklen Kerzenrauch trieben sich noch eine
Zeitlang die versammelten Mücken herum. Fragte mich einer vom Fenster
aus, so sah ich ihn an, als schaue ich ins Gebirge oder in die bloße
Luft, und auch ihm war an einer Antwort nicht viel gelegen.

Sprang dann einer über die Fensterbrüstung und meldete, die anderen
seien schon vor dem Haus, so stand ich freilich seufzend auf.

»Nein, warum seufzst Du so? Was ist denn geschehn? Ist es ein
besonderes, nie gut zu machendes Unglück? Werden wir uns nie davon
erholen können? Ist wirklich alles verloren?«

Nichts war verloren. Wir liefen vor das Haus. »Gott sei Dank, da seid
Ihr endlich!« -- »Du kommst halt immer zu spät!« -- »Wieso denn ich?«
-- »Gerade Du, bleib zu Hause, wenn Du nicht mitwillst.« -- »Keine
Gnaden!« -- »Was? Keine Gnaden? Wie redest Du?«

Wir durchstießen den Abend mit dem Kopf. Es gab keine Tages- und keine
Nachtzeit. Bald rieben sich unsere Westenknöpfe aneinander wie Zähne,
bald liefen wir in gleichbleibender Entfernung, Feuer im Mund, wie Tiere
in den Tropen. Wie Kürassiere in alten Kriegen, stampfend und hoch in
der Luft, trieben wir einander die kurze Gasse hinunter und mit diesem
Anlauf in den Beinen die Landstraße weiter hinauf. Einzelne traten in
den Straßengraben, kaum verschwanden sie vor der dunklen Böschung,
standen sie schon wie fremde Leute oben auf dem Feldweg und schauten
herab.

»Kommt doch herunter!« -- »Kommt zuerst herauf!« -- »Damit Ihr uns
herunterwerfet, fällt uns nicht ein, so gescheit sind wir noch.« -- »So
feig seid Ihr, wollt Ihr sagen. Kommt nur, kommt!« -- »Wirklich? Ihr?
Gerade Ihr werdet uns hinunterwerfen? Wie müßtet Ihr aussehen?«

Wir machten den Angriff, wurden vor die Brust gestoßen und legten uns
in das Gras des Straßengrabens, fallend und freiwillig. Alles war
gleichmäßig erwärmt, wir spürten nicht Wärme, nicht Kälte im Gras, nur
müde wurde man.

Wenn man sich auf die rechte Seite drehte, die Hand unters Ohr gab, da
wollte man gerne einschlafen. Zwar wollte man sich noch einmal aufraffen
mit erhobenem Kinn, dafür aber in einen tieferen Graben fallen. Dann
wollte man, den Arm quer vorgehalten, die Beine schiefgeweht, sich gegen
die Luft werfen und wieder bestimmt in einen noch tieferen Graben
fallen. Und damit wollte man gar nicht aufhören.

Wie man sich im letzten Graben richtig zum Schlafen aufs äußerste
strecken würde, besonders in den Knien, daran dachte man noch kaum und
lag, zum Weinen aufgelegt, wie krank auf dem Rücken. Man zwinkerte, wenn
einmal ein Junge, die Ellbogen bei den Hüften, mit dunklen Sohlen über
uns von der Böschung auf die Straße sprang.

Den Mond sah man schon in einiger Höhe, ein Postwagen fuhr in seinem
Licht vorbei. Ein schwacher Wind erhob sich allgemein, auch im Graben
fühlte man ihn, und in der Nähe fing der Wald zu rauschen an. Da lag
einem nicht mehr soviel daran, allein zu sein.

»Wo seid Ihr?« -- »Kommt her!« -- »Alle zusammen!« -- »Was versteckst Du
Dich, laß den Unsinn!« -- »Wißt Ihr nicht, daß die Post schon vorüber
ist?« -- »Aber nein! Schon vorüber?« -- »Natürlich, während Du geschlafen
hast, ist sie vorübergefahren.« -- »Ich habe geschlafen? Nein so etwas!«
-- »Schweig nur, man sieht es Dir doch an.« -- »Aber ich bitte Dich.« --
»Kommt!«

Wir liefen enger beisammen, manche reichten einander die Hände, den
Kopf konnte man nicht genug hoch haben, weil es abwärts ging. Einer
schrie einen indianischen Kriegsruf heraus, wir bekamen in die Beine
einen Galopp wie niemals, bei den Sprüngen hob uns in den Hüften der
Wind. Nichts hätte uns aufhalten können; wir waren so im Laufe, daß wir
selbst beim Überholen die Arme verschränken und ruhig uns umsehen
konnten.

Auf der Wildbachbrücke blieben wir stehn; die weiter gelaufen waren,
kehrten zurück. Das Wasser unten schlug an Steine und Wurzeln, als wäre
es nicht schon spät abend. Es gab keinen Grund dafür, warum nicht einer
auf das Geländer der Brücke sprang.

Hinter Gebüschen in der Ferne fuhr ein Eisenbahnzug heraus, alle
Coupées waren beleuchtet, die Glasfenster sicher herabgelassen. Einer
von uns begann einen Gassenhauer zu singen, aber wir alle wollten
singen. Wir sangen viel rascher als der Zug fuhr, wir schaukelten die
Arme, weil die Stimme nicht genügte, wir kamen mit unseren Stimmen in
ein Gedränge, in dem uns wohl war. Wenn man seine Stimme unter andere
mischt, ist man wie mit einem Angelhaken gefangen.

So sangen wir, den Wald im Rücken, den fernen Reisenden in die Ohren.
Die Erwachsenen wachten noch im Dorfe, die Mütter richteten die Betten
für die Nacht.

Es war schon Zeit. Ich küßte den, der bei mir stand, reichte den drei
Nächsten nur so die Hände, begann den Weg zurückzulaufen, keiner rief
mich. Bei der ersten Kreuzung, wo sie mich nicht mehr sehen konnten, bog
ich ein und lief auf Feldwegen wieder in den Wald. Ich strebte zu der
Stadt im Süden hin, von der es in unserem Dorfe hieß:

»Dort sind Leute! Denkt Euch, die schlafen nicht!«

»Und warum denn nicht?«

»Weil sie nicht müde werden.«

»Und warum denn nicht?«

»Weil sie Narren sind.«

»Werden denn Narren nicht müde?«

»Wie könnten Narren müde werden!«




Entlarvung eines Bauernfängers


Endlich gegen 10 Uhr abends kam ich mit einem mir von früher her nur
flüchtig bekannten Mann, der sich mir diesmal unversehens wieder
angeschlossen und mich zwei Stunden lang in den Gassen herumgezogen
hatte, vor dem herrschaftlichen Hause an, in das ich zu einer
Gesellschaft geladen war.

»So!« sagte ich und klatschte in die Hände zum Zeichen der unbedingten
Notwendigkeit des Abschieds. Weniger bestimmte Versuche hatte ich schon
einige gemacht. Ich war schon ganz müde.

»Gehn Sie gleich hinauf?« fragte er. In seinem Munde hörte ich ein
Geräusch wie vom Aneinanderschlagen der Zähne.

»Ja.«

Ich war doch eingeladen, ich hatte es ihm gleich gesagt. Aber ich war
eingeladen, hinaufzukommen, wo ich schon so gerne gewesen wäre, und
nicht hier unten vor dem Tor zu stehn und an den Ohren meines Gegenübers
vorüberzuschauen. Und jetzt noch mit ihm stumm zu werden, als seien wir
zu einem langen Aufenthalt auf diesem Fleck entschlossen. Dabei nahmen
an diesem Schweigen gleich die Häuser rings herum ihren Anteil, und das
Dunkel über ihnen bis zu den Sternen. Und die Schritte unsichtbarer
Spaziergänger, deren Wege zu erraten man nicht Lust hatte, der Wind, der
immer wieder an die gegenüberliegende Straßenseite sich drückte, ein
Grammophon, das gegen die geschlossenen Fenster irgendeines Zimmers
sang, -- sie ließen aus diesem Schweigen sich hören, als sei es ihr
Eigentum seit jeher und für immer.

Und mein Begleiter fügte sich in seinem und -- nach einem Lächeln --
auch in meinem Namen, streckte die Mauer entlang den rechten Arm
aufwärts und lehnte sein Gesicht, die Augen schließend, an ihn.

Doch dieses Lächeln sah ich nicht mehr ganz zu Ende, denn Scham drehte
mich plötzlich herum. Erst an diesem Lächeln also hatte ich erkannt, daß
das ein Bauernfänger war, nichts weiter. Und ich war doch schon Monate
lang in dieser Stadt, hatte geglaubt, diese Bauernfänger durch und durch
zu kennen, wie sie bei Nacht aus Seitenstraßen, die Hände vorgestreckt,
wie Gastwirte uns entgegentreten, wie sie sich um die Anschlagsäule, bei
der wir stehen, herumdrücken, wie zum Versteckenspielen und hinter der
Säulenrundung hervor zumindest mit einem Auge spionieren, wie sie in
Straßenkreuzungen, wenn wir ängstlich werden, auf einmal vor uns schweben
auf der Kante unseres Trottoirs! Ich verstand sie doch so gut, sie waren
ja meine ersten städtischen Bekannten in den kleinen Wirtshäusern gewesen,
und ich verdankte ihnen den ersten Anblick einer Unnachgiebigkeit, die
ich mir jetzt so wenig von der Erde wegdenken konnte, daß ich sie schon
in mir zu fühlen begann. Wie standen sie einem noch gegenüber, selbst
wenn man ihnen schon längst entlaufen war, wenn es also längst nichts
mehr zu fangen gab! Wie setzten sie sich nicht, wie fielen sie nicht
hin, sondern sahen einen mit Blicken an, die noch immer, wenn auch nur
aus der Ferne, überzeugten! Und ihre Mittel waren stets die gleichen:
Sie stellten sich vor uns hin, so breit sie konnten; suchten uns
abzuhalten von dort, wohin wir strebten; bereiteten uns zum Ersatz eine
Wohnung in ihrer eigenen Brust, und bäumte sich endlich das gesammelte
Gefühl in uns auf, nahmen sie es als Umarmung, in die sie sich warfen,
das Gesicht voran.

Und diese alten Späße hatte ich diesmal erst nach so langem Beisammensein
erkannt. Ich zerrieb mir die Fingerspitzen an einander, um die Schande
ungeschehen zu machen.

Mein Mann aber lehnte hier noch wie früher, hielt sich noch immer für
einen Bauernfänger, und die Zufriedenheit mit seinem Schicksal rötete
ihm die freie Wange.

»Erkannt!« sagte ich und klopfte ihm noch leicht auf die Schulter.
Dann eilte ich die Treppe hinauf und die so grundlos treuen Gesichter
der Dienerschaft oben im Vorzimmer freuten mich wie eine schöne
Überraschung. Ich sah sie alle der Reihe nach an, während man mir den
Mantel abnahm und die Stiefel abstaubte. Aufatmend und langgestreckt
betrat ich dann den Saal.




Der plötzliche Spaziergang


Wenn man sich am Abend endgültig entschlossen zu haben scheint, zu
Hause zu bleiben, den Hausrock angezogen hat, nach dem Nachtmahl beim
beleuchteten Tische sitzt und jene Arbeit oder jenes Spiel vorgenommen
hat, nach dessen Beendigung man gewohnheitsgemäß schlafen geht, wenn
draußen ein unfreundliches Wetter ist, welches das Zuhausebleiben
selbstverständlich macht, wenn man jetzt auch schon so lange bei Tisch
stillgehalten hat, daß das Weggehen allgemeines Erstaunen hervorrufen
müßte, wenn nun auch schon das Treppenhaus dunkel und das Haustor
gesperrt ist, und wenn man nun trotz alledem in einem plötzlichen
Unbehagen aufsteht, den Rock wechselt, sofort straßenmäßig angezogen
erscheint, weggehen zu müssen erklärt, es nach kurzem Abschied auch tut,
je nach der Schnelligkeit, mit der man die Wohnungstür zuschlägt, mehr
oder weniger Ärger zu hinterlassen glaubt, wenn man sich auf der Gasse
wiederfindet, mit Gliedern, die diese schon unerwartete Freiheit, die
man ihnen verschafft hat, mit besonderer Beweglichkeit beantworten, wenn
man durch diesen einen Entschluß alle Entschlußfähigkeit in sich
gesammelt fühlt, wenn man mit größerer als der gewöhnlichen Bedeutung
erkennt, daß man ja mehr Kraft als Bedürfnis hat, die schnellste
Veränderung leicht zu bewirken und zu ertragen, und wenn man so die
langen Gassen hinläuft, -- dann ist man für diesen Abend gänzlich aus
seiner Familie ausgetreten, die ins Wesenlose abschwenkt, während man
selbst, ganz fest, schwarz vor Umrissenheit, hinten die Schenkel
schlagend, sich zu seiner wahren Gestalt erhebt.

Verstärkt wird alles noch, wenn man zu dieser späten Abendzeit einen
Freund aufsucht, um nachzusehen, wie es ihm geht.




Entschlüsse


Aus einem elenden Zustand sich zu erheben, muß selbst mit gewollter
Energie leicht sein. Ich reiße mich vom Sessel los, umlaufe den Tisch,
mache Kopf und Hals beweglich, bringe Feuer in die Augen, spanne die
Muskeln um sie herum. Arbeite jedem Gefühl entgegen, begrüße A.
stürmisch, wenn er jetzt kommen wird, dulde B. freundlich in meinem
Zimmer, ziehe bei C. alles, was gesagt wird, trotz Schmerz und Mühe mit
langen Zügen in mich hinein.

Aber selbst wenn es so geht, wird mit jedem Fehler, der nicht ausbleiben
kann, das Ganze, das Leichte und das Schwere, stocken, und ich werde
mich im Kreise zurückdrehen müssen.

Deshalb bleibt doch der beste Rat, alles hinzunehmen, als schwere Masse
sich verhalten und fühle man sich selbst fortgeblasen, keinen unnötigen
Schritt sich ablocken lassen, den anderen mit Tierblick anschaun, keine
Reue fühlen, kurz, das, was vom Leben als Gespenst noch übrig ist, mit
eigener Hand niederdrücken, d. h., die letzte grabmäßige Ruhe noch
vermehren und nichts außer ihr mehr bestehen lassen.

Eine charakteristische Bewegung eines solchen Zustandes ist das
Hinfahren des kleinen Fingers über die Augenbrauen.




Der Ausflug ins Gebirge


»Ich weiß nicht«, rief ich ohne Klang, »ich weiß ja nicht. Wenn
niemand kommt, dann kommt eben niemand. Ich habe niemandem etwas Böses
getan, niemand hat mir etwas Böses getan, niemand aber will mir helfen.
Lauter niemand. Aber so ist es doch nicht. Nur daß mir niemand hilft --,
sonst wäre lauter niemand hübsch. Ich würde ganz gern -- warum denn
nicht -- einen Ausflug mit einer Gesellschaft von lauter Niemand machen.
Natürlich ins Gebirge, wohin denn sonst? Wie sich diese Niemand
aneinander drängen, diese vielen quer gestreckten und eingehängten Arme,
diese vielen Füße, durch winzige Schritte getrennt! Versteht sich, daß
alle in Frack sind. Wir gehen so lala, der Wind fährt durch die Lücken,
die wir und unsere Gliedmaßen offen lassen. Die Hälse werden im Gebirge
frei! Es ist ein Wunder, daß wir nicht singen.«




Das Unglück des Junggesellen


Es scheint so arg, Junggeselle zu bleiben, als alter Mann unter
schwerer Wahrung der Würde um Aufnahme zu bitten, wenn man einen Abend
mit Menschen verbringen will, krank zu sein und aus dem Winkel seines
Bettes wochenlang das leere Zimmer anzusehn, immer vor dem Haustor
Abschied zu nehmen, niemals neben seiner Frau sich die Treppe
hinaufzudrängen, in seinem Zimmer nur Seitentüren zu haben, die in
fremde Wohnungen führen, sein Nachtmahl in einer Hand nach Hause zu
tragen, fremde Kinder anstaunen zu müssen und nicht immerfort
wiederholen zu dürfen: »Ich habe keine«, sich im Aussehn und Benehmen
nach ein oder zwei Junggesellen der Jugenderinnerungen auszubilden.

So wird es sein, nur daß man auch in Wirklichkeit heute und später
selbst dastehen wird, mit einem Körper und einem wirklichen Kopf, also
auch einer Stirn, um mit der Hand an sie zu schlagen.




Der Kaufmann


Es ist möglich, daß einige Leute Mitleid mit mir haben, aber ich spüre
nichts davon. Mein kleines Geschäft erfüllt mich mit Sorgen, die mich
innen an Stirne und Schläfen schmerzen, aber ohne mir Zufriedenheit in
Aussicht zu stellen, denn mein Geschäft ist klein.

Für Stunden im voraus muß ich Bestimmungen treffen, das Gedächtnis des
Hausdieners wachhalten, vor befürchteten Fehlern warnen und in einer
Jahreszeit die Moden der folgenden berechnen, nicht wie sie unter Leuten
meines Kreises herrschen werden, sondern bei unzugänglichen
Bevölkerungen auf dem Lande.

Mein Geld haben fremde Leute; ihre Verhältnisse können mir nicht
deutlich sein; das Unglück, das sie treffen könnte, ahne ich nicht; wie
könnte ich es abwehren! Vielleicht sind sie verschwenderisch geworden
und geben ein Fest in einem Wirtshausgarten und andere halten sich für
ein Weilchen auf der Flucht nach Amerika bei diesem Feste auf.

Wenn nun am Abend eines Werketages das Geschäft gesperrt wird und ich
plötzlich Stunden vor mir sehe, in denen ich für die ununterbrochenen
Bedürfnisse meines Geschäftes nichts werde arbeiten können, dann wirft
sich meine am Morgen weit vorausgeschickte Aufregung in mich, wie eine
zurückkehrende Flut, hält es aber in mir nicht aus und ohne Ziel reißt
sie mich mit.

Und doch kann ich diese Laune gar nicht benützen und kann nur nach
Hause gehn, denn ich habe Gesicht und Hände schmutzig und verschwitzt,
das Kleid fleckig und staubig, die Geschäftsmütze auf dem Kopfe und von
Kistennägeln zerkratzte Stiefel. Ich gehe dann wie auf Wellen, klappere
mit den Fingern beider Hände und mir entgegenkommenden Kindern fahre ich
über das Haar.

Aber der Weg ist zu kurz. Gleich bin ich in meinem Hause, öffne die
Lifttür und trete ein.

Ich sehe, daß ich jetzt und plötzlich allein bin. Andere, die über
Treppen steigen müssen, ermüden dabei ein wenig, müssen mit eilig
atmenden Lungen warten, bis man die Tür der Wohnung öffnen kommt, haben
dabei einen Grund für Ärger und Ungeduld, kommen jetzt ins Vorzimmer, wo
sie den Hut aufhängen, und erst bis sie durch den Gang an einigen
Glastüren vorbei in ihr eigenes Zimmer kommen, sind sie allein.

Ich aber bin gleich allein im Lift, und schaue, auf die Knie gestützt,
in den schmalen Spiegel. Als der Lift sich zu heben anfängt, sage ich:

»Seid still, tretet zurück, wollt Ihr in den Schatten der Bäume, hinter
die Draperien der Fenster, in das Laubengewölbe?«

Ich rede mit den Zähnen und die Treppengeländer gleiten an den
Milchglasscheiben hinunter wie stürzendes Wasser.

»Flieget weg; Euere Flügel, die ich niemals gesehen habe, mögen Euch ins
dörfliche Tal tragen oder nach Paris, wenn es Euch dorthin treibt.

Doch genießet die Aussicht des Fensters, wenn die Prozessionen aus
allen drei Straßen kommen, einander nicht ausweichen, durcheinander gehn
und zwischen ihren letzten Reihen den freien Platz wieder entstehen
lassen. Winket mit den Tüchern, seid entsetzt, seid gerührt, lobet die
schöne Dame, die vorüberfährt.

Geht über den Bach auf der hölzernen Brücke, nickt den badenden Kindern
zu und staunet über das Hurra der tausend Matrosen auf dem fernen
Panzerschiff.

Verfolget nur den unscheinbaren Mann und wenn Ihr ihn in einen Torweg
gestoßen habt, beraubt ihn und seht ihm dann, jeder die Hände in den
Taschen, nach, wie er traurig seines Weges in die linke Gasse geht.

Die verstreut auf ihren Pferden galoppierende Polizei bändigt die Tiere
und drängt Euch zurück. Lasset sie, die leeren Gassen werden sie
unglücklich machen, ich weiß es. Schon reiten sie, ich bitte, paarweise
weg, langsam um die Straßenecken, fliegend über die Plätze.«

Dann muß ich aussteigen, den Aufzug hinunterlassen, an der Türglocke
läuten, und das Mädchen öffnet die Tür, während ich grüße.




Zerstreutes Hinausschaun


Was werden wir in diesen Frühlingstagen tun, die jetzt rasch kommen?
Heute früh war der Himmel grau, geht man aber jetzt zum Fenster, so ist
man überrascht und lehnt die Wange an die Klinke des Fensters.

Unten sieht man das Licht der freilich schon sinkenden Sonne auf dem
Gesicht des kindlichen Mädchens, das so geht und sich umschaut, und
zugleich sieht man den Schatten des Mannes darauf, der hinter ihm
rascher kommt.

Dann ist der Mann schon vorübergegangen und das Gesicht des Kindes ist
ganz hell.




Der Nachhauseweg


Man sehe die Überzeugungskraft der Luft nach dem Gewitter! Meine
Verdienste erscheinen mir und überwältigen mich, wenn ich mich auch
nicht sträube.

Ich marschiere und mein Tempo ist das Tempo dieser Gassenseite, dieser
Gasse, dieses Viertels. Ich bin mit Recht verantwortlich für alle
Schläge gegen Türen, auf die Platten der Tische, für alle Trinksprüche,
für die Liebespaare in ihren Betten, in den Gerüsten der Neubauten, in
dunklen Gassen an die Häusermauern gepreßt, auf den Ottomanen der
Bordelle.

Ich schätze meine Vergangenheit gegen meine Zukunft, finde aber beide
vortrefflich, kann keiner von beiden den Vorzug geben und nur die
Ungerechtigkeit der Vorsehung, die mich so begünstigt, muß ich tadeln.

Nur als ich in mein Zimmer trete, bin ich ein wenig nachdenklich, aber
ohne daß ich während des Treppensteigens etwas Nachdenkenswertes
gefunden hätte. Es hilft mir nicht viel, daß ich das Fenster gänzlich
öffne und daß in einem Garten die Musik noch spielt.




Die Vorüberlaufenden


Wenn man in der Nacht durch eine Gasse spazieren geht, und ein Mann,
von weitem schon sichtbar -- denn die Gasse vor uns steigt an und es ist
Vollmond -- uns entgegenläuft, so werden wir ihn nicht anpacken, selbst
wenn er schwach und zerlumpt ist, selbst wenn jemand hinter ihm läuft
und schreit, sondern wir werden ihn weiter laufen lassen.

Denn es ist Nacht, und wir können nicht dafür, daß die Gasse im
Vollmond vor uns aufsteigt, und überdies, vielleicht haben diese zwei
die Hetze zu ihrer Unterhaltung veranstaltet, vielleicht verfolgen beide
einen dritten, vielleicht wird der erste unschuldig verfolgt, vielleicht
will der zweite morden, und wir würden Mitschuldige des Mordes,
vielleicht wissen die zwei nichts von einander, und es läuft nur jeder
auf eigene Verantwortung in sein Bett, vielleicht sind es Nachtwandler,
vielleicht hat der erste Waffen.

Und endlich, dürfen wir nicht müde sein, haben wir nicht soviel Wein
getrunken? Wir sind froh, daß wir auch den zweiten nicht mehr sehn.




Der Fahrgast


Ich stehe auf der Plattform des elektrischen Wagens und bin vollständig
unsicher in Rücksicht meiner Stellung in dieser Welt, in dieser Stadt,
in meiner Familie. Auch nicht beiläufig könnte ich angeben, welche
Ansprüche ich in irgendeiner Richtung mit Recht vorbringen könnte. Ich
kann es gar nicht verteidigen, daß ich auf dieser Plattform stehe, mich
an dieser Schlinge halte, von diesem Wagen mich tragen lasse, daß Leute
dem Wagen ausweichen oder still gehn oder vor den Schaufenstern ruhn. --
Niemand verlangt es ja von mir, aber das ist gleichgültig.

Der Wagen nähert sich einer Haltestelle, ein Mädchen stellt sich nahe
den Stufen, zum Aussteigen bereit. Sie erscheint mir so deutlich, als ob
ich sie betastet hätte. Sie ist schwarz gekleidet, die Rockfalten
bewegen sich fast nicht, die Bluse ist knapp und hat einen Kragen aus
weißer kleinmaschiger Spitze, die linke Hand hält sie flach an die Wand,
der Schirm in ihrer Rechten steht auf der zweitobersten Stufe. Ihr
Gesicht ist braun, die Nase, an den Seiten schwach gepreßt, schließt
rund und breit ab. Sie hat viel braunes Haar und verwehte Härchen an der
rechten Schläfe. Ihr kleines Ohr liegt eng an, doch sehe ich, da ich
nahe stehe, den ganzen Rücken der rechten Ohrmuschel und den Schatten an
der Wurzel.

Ich fragte mich damals: Wieso kommt es, daß sie nicht über sich
verwundert ist, daß sie den Mund geschlossen hält und nichts dergleichen
sagt?




Kleider


Oft wenn ich Kleider mit vielfachen Falten, Rüschen und Behängen sehe,
die über schönen Körper schön sich legen, dann denke ich, daß sie nicht
lange so erhalten bleiben, sondern Falten bekommen, nicht mehr gerade zu
glätten, Staub bekommen, der, dick in der Verzierung, nicht mehr zu
entfernen ist, und daß niemand so traurig und lächerlich sich wird
machen wollen, täglich das gleiche kostbare Kleid früh anzulegen und
abends auszuziehn.

Doch sehe ich Mädchen, die wohl schön sind und vielfache reizende
Muskeln und Knöchelchen und gespannte Haut und Massen dünner Haare
zeigen, und doch tagtäglich in diesem einen natürlichen Maskenanzug
erscheinen, immer das gleiche Gesicht in die gleichen Handflächen legen
und von ihrem Spiegel widerscheinen lassen.

Nur manchmal am Abend, wenn sie spät von einem Feste kommen, scheint es
ihnen im Spiegel abgenützt, gedunsen, verstaubt, von allen schon gesehn
und kaum mehr tragbar.




Die Abweisung


Wenn ich einem schönen Mädchen begegne und sie bitte: »Sei so gut, komm
mit mir« und sie stumm vorübergeht, so meint sie damit:

»Du bist kein Herzog mit fliegendem Namen, kein breiter Amerikaner mit
indianischem Wuchs, mit wagrecht ruhenden Augen, mit einer von der Luft
der Rasenplätze und der sie durchströmenden Flüsse massierten Haut, Du
hast keine Reisen gemacht zu den großen Seen und auf ihnen, die ich weiß
nicht wo zu finden sind. Also ich bitte, warum soll ich, ein schönes
Mädchen, mit Dir gehn?«

»Du vergißt, Dich trägt kein Automobil in langen Stößen schaukelnd durch
die Gasse; ich sehe nicht die in ihre Kleider gepreßten Herren Deines
Gefolges, die Segensprüche für Dich murmelnd in genauem Halbkreis hinter
Dir gehn; Deine Brüste sind im Mieder gut geordnet, aber Deine Schenkel
und Hüften entschädigen sich für jene Enthaltsamkeit; Du trägst ein
Taffetkleid mit plissierten Falten, wie es im vorigen Herbste uns
durchaus allen Freude machte, und doch lächelst Du -- diese Lebensgefahr
auf dem Leibe -- bisweilen.«

»Ja, wir haben beide recht und, um uns dessen nicht unwiderleglich
bewußt zu werden, wollen wir, nicht wahr, lieber jeder allein nach Hause
gehn.«




Zum Nachdenken für Herrenreiter


Nichts, wenn man es überlegt, kann dazu verlocken, in einem Wettrennen
der erste sein zu wollen.

Der Ruhm, als der beste Reiter eines Landes anerkannt zu werden, freut
beim Losgehn des Orchesters zu stark, als daß sich am Morgen danach die
Reue verhindern ließe.

Der Neid der Gegner, listiger, ziemlich einflußreicher Leute, muß uns in
dem engen Spalier schmerzen, das wir nun durchreiten nach jener Ebene,
die bald vor uns leer war bis auf einige überrundete Reiter, die klein
gegen den Rand des Horizonts anritten.

Viele unserer Freunde eilen den Gewinn zu beheben und nur über die
Schultern weg schreien sie von den entlegenen Schaltern ihr Hurra zu
uns; die besten Freunde aber haben gar nicht auf unser Pferd gesetzt, da
sie fürchteten, käme es zum Verluste, müßten sie uns böse sein, nun
aber, da unser Pferd das erste war und sie nichts gewonnen haben, drehn
sie sich um, wenn wir vorüberkommen und schauen lieber die Tribünen
entlang.

Die Konkurrenten rückwärts, fest im Sattel, suchen das Unglück zu
überblicken, das sie getroffen hat, und das Unrecht, das ihnen
irgendwie zugefügt wird; sie nehmen ein frisches Aussehen an, als müsse
ein neues Rennen anfangen und ein ernsthaftes nach diesem Kinderspiel.

Vielen Damen scheint der Sieger lächerlich, weil er sich aufbläht und
doch nicht weiß, was anzufangen mit dem ewigen Händeschütteln,
Salutieren, Sich-Niederbeugen und In-die-Ferne-Grüßen, während die
Besiegten den Mund geschlossen haben und die Hälse ihrer meist
wiehernden Pferde leichthin klopfen.

Endlich fängt es gar aus dem trüb gewordenen Himmel zu regnen an.




Das Gassenfenster


Wer verlassen lebt und sich doch hie und da irgendwo anschließen möchte,
wer mit Rücksicht auf die Veränderungen der Tageszeit, der Witterung,
der Berufsverhältnisse und dergleichen ohne weiteres irgend einen
beliebigen Arm sehen will, an dem er sich halten könnte, -- der wird es
ohne ein Gassenfenster nicht lange treiben. Und steht es mit ihm so, daß
er gar nichts sucht und nur als müder Mann, die Augen auf und ab
zwischen Publikum und Himmel, an seine Fensterbrüstung tritt, und er
will nicht und hat ein wenig den Kopf zurückgeneigt, so reißen ihn doch
unten die Pferde mit in ihr Gefolge von Wagen und Lärm und damit endlich
der menschlichen Eintracht zu.




Wunsch, Indianer zu werden


Wenn man doch ein Indianer wäre, gleich bereit, und auf dem rennenden
Pferde, schief in der Luft, immer wieder kurz erzitterte über dem
zitternden Boden, bis man die Sporen ließ, denn es gab keine Sporen,
bis man die Zügel wegwarf, denn es gab keine Zügel, und kaum das Land
vor sich als glatt gemähte Heide sah, schon ohne Pferdehals und
Pferdekopf.




Die Bäume


Denn wir sind wie Baumstämme im Schnee. Scheinbar liegen sie glatt auf,
und mit kleinem Anstoß sollte man sie wegschieben können. Nein, das kann
man nicht, denn sie sind fest mit dem Boden verbunden. Aber sieh, sogar
das ist nur scheinbar.




Unglücklichsein


Als es schon unerträglich geworden war -- einmal gegen Abend im November
-- und ich über den schmalen Teppich meines Zimmers wie in einer
Rennbahn einherlief, durch den Anblick der beleuchteten Gasse
erschreckt, wieder wendete, und in der Tiefe des Zimmers, im Grund des
Spiegels doch wieder ein neues Ziel bekam, und aufschrie, um nur den
Schrei zu hören, dem nichts antwortet und dem auch nichts die Kraft des
Schreiens nimmt, der also aufsteigt, ohne Gegengewicht, und nicht
aufhören kann, selbst wenn er verstummt, da öffnete sich aus der Wand
heraus die Tür, so eilig, weil doch Eile nötig war und selbst die
Wagenpferde unten auf dem Pflaster wie wildgewordene Pferde in der
Schlacht, die Gurgeln preisgegeben, sich erhoben.

Als kleines Gespenst fuhr ein Kind aus dem ganz dunklen Korridor, in dem
die Lampe noch nicht brannte, und blieb auf den Fußspitzen stehn, auf
einem unmerklich schaukelnden Fußbodenbalken. Von der Dämmerung des
Zimmers gleich geblendet, wollte es mit dem Gesicht rasch in seine
Hände, beruhigte sich aber unversehens mit dem Blick zum Fenster, vor
dessen Kreuz der hochgetriebene Dunst der Straßenbeleuchtung endlich
unter dem Dunkel liegen blieb. Mit dem rechten Ellbogen hielt es sich
vor der offenen Tür aufrecht an der Zimmerwand und ließ den Luftzug von
draußen um die Gelenke der Füße streichen, auch den Hals, auch die
Schläfen entlang.

Ich sah ein wenig hin, dann sagte ich »Guten Tag« und nahm meinen Rock
vom Ofenschirm, weil ich nicht so halb nackt dastehen wollte. Ein
Weilchen lang hielt ich den Mund offen, damit mich die Aufregung durch
den Mund verlasse. Ich hatte schlechten Speichel in mir, im Gesicht
zitterten mir die Augenwimpern, kurz, es fehlte mir nichts, als gerade
dieser allerdings erwartete Besuch.

Das Kind stand noch an der Wand auf dem gleichen Platz, es hatte die
rechte Hand an die Mauer gepreßt und konnte, ganz rotwangig, dessen
nicht satt werden, daß die weißgetünchte Wand grobkörnig war und die
Fingerspitzen rieb. Ich sagte: »Wollen Sie tatsächlich zu mir? Ist es
kein Irrtum? Nichts leichter als ein Irrtum in diesem großen Hause. Ich
heiße Soundso, wohne im dritten Stock. Bin ich also der, den Sie
besuchen wollen?«

»Ruhe, Ruhe!« sagte das Kind über die Schulter weg, »alles ist schon
richtig.«

»Dann kommen Sie weiter ins Zimmer herein, ich möchte die Tür
schließen.«

»Die Tür habe ich jetzt gerade geschlossen. Machen Sie sich keine Mühe.
Beruhigen Sie sich überhaupt.«

»Reden Sie nicht von Mühe. Aber auf diesem Gange wohnt eine Menge Leute,
alle sind natürlich meine Bekannten; die meisten kommen jetzt aus den
Geschäften; wenn sie in einem Zimmer reden hören, glauben sie einfach
das Recht zu haben, aufzumachen und nachzuschaun, was los ist. Es ist
einmal schon so. Diese Leute haben die tägliche Arbeit hinter sich; wem
würden sie sich in der provisorischen Abendfreiheit unterwerfen!
Übrigens wissen Sie es ja auch. Lassen Sie mich die Türe schließen.«

»Ja was ist denn? Was haben Sie? Meinetwegen kann das ganze Haus
hereinkommen. Und dann noch einmal: Ich habe die Türe schon geschlossen,
glauben Sie denn, nur Sie können die Türe schließen? Ich habe sogar mit
dem Schlüssel zugesperrt.«

»Dann ist gut. Mehr will ich ja nicht. Mit dem Schlüssel hätten Sie gar
nicht zusperren müssen. Und jetzt machen Sie es sich nur behaglich,
wenn Sie schon einmal da sind. Sie sind mein Gast. Vertrauen Sie mir
völlig. Machen Sie sich nur breit ohne Angst. Ich werde Sie weder zum
Hierbleiben zwingen, noch zum Weggehn. Muß ich das erst sagen? Kennen
Sie mich so schlecht?«

»Nein. Sie hätten das wirklich nicht sagen müssen. Noch mehr, Sie hätten
es gar nicht sagen sollen. Ich bin ein Kind; warum soviel Umstände mit
mir machen?«

»So schlimm ist es nicht. Natürlich, ein Kind. Aber gar so klein sind
Sie nicht. Sie sind schon ganz erwachsen. Wenn Sie ein Mädchen wären,
dürften Sie sich nicht so einfach mit mir in einem Zimmer einsperren.«

»Darüber müssen wir uns keine Sorge machen. Ich wollte nur sagen: Daß
ich Sie so gut kenne, schützt mich wenig, es enthebt Sie nur der
Anstrengung, mir etwas vorzulügen. Trotzdem aber machen Sie mir
Komplimente. Lassen Sie das, ich fordere Sie auf, lassen Sie das. Dazu
kommt, daß ich Sie nicht überall und immerfort kenne, gar bei dieser
Finsternis. Es wäre viel besser, wenn Sie Licht machen ließen. Nein,
lieber nicht. Immerhin werde ich mir merken, daß Sie mir schon gedroht
haben.«

»Wie? Ich hätte Ihnen gedroht? Aber ich bitte Sie. Ich bin ja so froh,
daß Sie endlich hier sind. Ich sage >endlich<, weil es schon so spät
ist. Es ist mir unbegreiflich, warum Sie so spät gekommen sind. Da ist
es möglich, daß ich in der Freude so durcheinander gesprochen habe und
daß Sie es gerade so verstanden haben. Daß ich so gesprochen habe, gebe
ich zehnmal zu, ja ich habe Ihnen mit Allem gedroht, was Sie wollen. --
Nur keinen Streit, um Himmelswillen! -- Aber wie konnten Sie es glauben?
Wie konnten Sie mich so kränken? Warum wollen Sie mir mit aller Gewalt
dieses kleine Weilchen Ihres Hierseins verderben? Ein fremder Mensch
wäre entgegenkommender als Sie.«

»Das glaube ich; das war keine Weisheit. So nah, als Ihnen ein fremder
Mensch entgegenkommen kann, bin ich Ihnen schon von Natur aus. Das
wissen Sie auch, wozu also die Wehmut? Sagen Sie, daß Sie Komödie
spielen wollen, und ich gehe augenblicklich.«

»So? Auch das wagen Sie mir zu sagen? Sie sind ein wenig zu kühn. Am
Ende sind Sie doch in meinem Zimmer. Sie reiben Ihre Finger wie verrückt
an meiner Wand. Mein Zimmer, meine Wand! Und außerdem ist das, was Sie
sagen, lächerlich, nicht nur frech. Sie sagen, Ihre Natur zwinge Sie,
mit mir in dieser Weise zu reden. Wirklich? Ihre Natur zwingt Sie? Das
ist nett von Ihrer Natur. Ihre Natur ist meine, und wenn ich mich von
Natur aus freundlich zu Ihnen verhalte, so dürfen auch Sie nicht
anders.«

»Ist das freundlich?«

»Ich rede von früher.«

»Wissen Sie, wie ich später sein werde?«

»Nichts weiß ich.«

Und ich ging zum Nachttisch hin, auf dem ich die Kerze anzündete. Ich
hatte in jener Zeit weder Gas noch elektrisches Licht in meinem Zimmer.
Ich saß dann noch eine Weile beim Tisch, bis ich auch dessen müde wurde,
den Überzieher anzog, den Hut vom Kanapee nahm und die Kerze ausblies.
Beim Hinausgehen verfing ich mich in ein Sesselbein.

Auf der Treppe traf ich einen Mieter aus dem gleichen Stockwerk.

»Sie gehen schon wieder weg, Sie Lump?« fragte er, auf seinen über zwei
Stufen ausgebreiteten Beinen ausruhend.

»Was soll ich machen?« sagte ich, »jetzt habe ich ein Gespenst im Zimmer
gehabt.«

»Sie sagen das mit der gleichen Unzufriedenheit, wie wenn Sie ein Haar
in der Suppe gefunden hätten.«

»Sie spaßen. Aber merken Sie sich, ein Gespenst ist ein Gespenst.«

»Sehr wahr. Aber wie, wenn man überhaupt nicht an Gespenster glaubt?«

»Ja meinen Sie denn, ich glaube an Gespenster? Was hilft mir aber
dieses Nichtglauben?«

»Sehr einfach. Sie müssen eben keine Angst mehr haben, wenn ein Gespenst
wirklich zu Ihnen kommt.«

»Ja, aber das ist doch die nebensächliche Angst. Die eigentliche Angst
ist die Angst vor der Ursache der Erscheinung. Und diese Angst bleibt.
Die habe ich geradezu großartig in mir.« Ich fing vor Nervosität an,
alle meine Taschen zu durchsuchen.

»Da Sie aber vor der Erscheinung selbst keine Angst hatten, hätten Sie
sie doch ruhig nach ihrer Ursache fragen können!«

»Sie haben offenbar noch nie mit Gespenstern gesprochen. Aus denen kann
man ja niemals eine klare Auskunft bekommen. Das ist ein Hinundher.
Diese Gespenster scheinen über ihre Existenz mehr im Zweifel zu sein,
als wir, was übrigens bei ihrer Hinfälligkeit kein Wunder ist.«

»Ich habe aber gehört, daß man sie auffüttern kann.«

»Da sind Sie gut berichtet. Das kann man. Aber wer wird das machen?«

»Warum nicht? Wenn es ein weibliches Gespenst ist z. B.« sagte er und
schwang sich auf die obere Stufe.

»Ach so«, sagte ich, »aber selbst dann steht es nicht dafür.«

Ich besann mich. Mein Bekannter war schon so hoch, daß er sich, um mich
zu sehen, unter einer Wölbung des Treppenhauses vorbeugen mußte. »Aber
trotzdem«, rief ich, »wenn Sie mir dort oben mein Gespenst wegnehmen,
dann ist es zwischen uns aus, für immer.«

»Aber das war ja nur Spaß«, sagte er und zog den Kopf zurück.

»Dann ist es gut«, sagte ich und hätte jetzt eigentlich ruhig spazieren
gehen können. Aber weil ich mich gar so verlassen fühlte, ging ich
lieber hinauf und legte mich schlafen.

























              
Ernst Rowohlt Verlag, Leipzig
MDCCCCXIII


      

Produced by Jana Srna and the Online Distributed
Proofreading Team at http://www.pgdp.net